Aaaah, The Amenta, un des rares groupes de metal extreme Australien.
Alors qu'avons nous ici ? Et bien tout simplement une apocalypse sonore, en effet nos copains de là bas officient ici dans Black/Death extremement brutal, le synthé donnant en plus une touche tres futuriste au resultat. Du point de vue du contenu en lui même, la musique est assez assimilable à une machine, les riffs ne sont pas tellement variés et restent très rentre-dedans et syncopés, ce qui donne un aspect vraiment mécanique au son, de plus, le chant completement monocorde à mi chemin entre le Black, le Death et le RAC (oui je sais la comparaison n'est pas forcement appreciable) amplifie cette ambiance mécanique et ultra carrée. A la premiere écoute, on à l'impression de prendre un char lancé à toute vitesse en pleine face. The Amenta ne fait pas de concessions, mêmes l'interlude qui permettrait en thérorie de reprendre son souffle entre deux bombardements à l'arme atomique se résume à un son dissonant qui détruit les neurones.
Avis aux lecteurs : si vous n'aimez pas ce qui est répétitif, n'ecoutez surtout pas ce groupe, en effet, bien que The Amenta soit à ma conaissance le seul groupe à faire dans ce style, leur musique est quasiment indiferenciable d'une piste à l'autre (sauf par exemple pour Zero qu'on reconnait facilement par ses passages en chant atténué, presque chuchoté). Bien que cela puisse paraître particulierement négatif, il n'en est rien, car cet impression de monotonie renforce l'effet "machine" de l'album, cela est encore plus flagrant en live de par les tenues des membres du groupes, des especes de combinaisons/manteaux à mi chemin entre le plastique et le cuir, la peau teintée en argentée, comme du metal (et le micro typique des années 50 utilisé par le hurleur). Si vous voulez en prendre plein le oreilles, il faut écouter cet album.
La classe nan ? =)
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