Dès le debut de cet album, les gars de BOTCH annoncent la couleur avec un riff completement déjanté, avant d'enchainer sur les riffs difformes auquels nous sommes habitués.Mais cette apparente destructuration des morceaux n'a d'égale que la technicité des musiciens : des breaks par ci par la, des riffs irradiés qui se courent les uns après les autres, qui trébuchent et se font des croche pieds : il faut suivre !
La mélodie tient quand même sa place dans ce deluge de Hardcore teigneux et boiteux : en temoigne Afghamistam, intimiste, le chant est chanté et le morceau est superbe... La production générale de l'album est lourde et intense, et colle parfaiement aux riffs devastateurs du combo. Le chant lui a legerement changé comparé au precedent opus : moins Hardcore, plus gras.
Les pistes plus lentes et plus mélodiques sont surprenantes, et on en vient a se dire a la fin de cette galette que c'était bien court et qu'on se remettrai bien l'album une fois de plus.
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