Derrière un nom assez peu commun, style science fiction futuriste, se cache un groupe peu connu de la scène Black Metal. Le groupe existe pourtant depuis 1993, et ce Celephais n’est que leur premier album datant de 1998. De ces cinq années : deux démos sortis, et de nombreux concerts avec entre autre Enthroned ou Gehenna qui leur permet de signer sur le label Solistitium Records.
Un album sûrement passé inaperçu a l’époque et même encore aujourd’hui (je n’est découvert ce groupe que récemment) voilà pourquoi je vous propose cette présente chronique qui m’a foi vous décidera peut être a jeter une oreille sur ce groupe.
C’est après une intro discrète que commence le mal puisque le morceau « Wanderer » est a lui seul la merveille de l’album. La force du clavier est impressionnante et très présente durant l’avancé de la chanson. La première impression qui se dégage est mélancolie et force.
La suite est un peu de même une musique soutenue alternant quelques passages plus calme où domine le clavier et les voix féminines, c’est d’ailleurs une des particularité, les moments rapide sont assez furieux quand aux passages plus doux, ils sont a l’effigie des sentiments développés par la musique : fragile et triste, solitude et mystère.
Les mélodies sont dignes et hautes en noirceur appuyée comme je le disais par un synthé très présent rendant les compositions assez symphoniques dans l’ensemble.
La voix vient soutenir toutes ces émotions tout au long des titres sans être trop hargneuse, la batterie est digne et suit a merveille le rythme assez rapide des compositions, quand aux guitares, c’est par elles que la musique se fait envoûtante, des riffs pas spécialement violents mais accompagnant bien le synthé, encore et toujours.
Voilà qu’une douce voix vous charme d’un repos réparateur (Processia nocturna teil 1) une nuit a regarder vos troupes se régénérer avant une nouvelle bataille. En effet la pochette représente un guerrier puissant, éclairé d’une lumière intense (derrière lui), telle une explosion, brandissant un long sceptre, comme un Empereur a l’affût de victoires. Celephais est un nom empreint de l’univers de H.P Lovecraft, elle représente une ville de toute beauté délivrant de nombreuses merveilles.
Arrivé au titre phare de l’album, Celephais, emporté par une lourde rythmique au début, puis s’apaise pour laisser place a un survol aerien magnifique de synthé et accompagné d’une voix féminine, le tout donne du courage pour s’achever, au retour plus rapide, dans la bataille armé et prêt a en découdre.
La dernière piste marque la fin de la guerre sur fond de piano et le retour du calme.
Magique, surprenant, atmosphérique, et émotions sont les mots qui me viennent a l’esprit a la fin de l’écoute de ce CD. Il fait partie de ces albums trop vite oublié et inconnu et de bonne production comme le « Witchcraft » d’Obtained Enslavement lui ressemblant beaucoup.
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