Voilà de la bonne verveine, de la bonne came pour tout amateur de musique tortueuse et désespérée. Il n'y aura peut être pas d'adjectif pour qualifier cet album tellement il atteint une certaine limite. Je peux même vous annoncer qu'il m'a, dans un sens, presque choqué. Je ne m'attendais pas à une musique aussi calibré que cela, entre doom suicidaire et black dépressif, eh oui c'est vraiment pas gai du tout mais alors du tout ! Comme un coeur déchiré par la mort de sa tendre moitié (citant les images à l'intérieur du livret). Quand il n'y a plus d'espoir....
Des cris sans fin, à la limite de la rupture, c'est sûr cet homme est vraiment tombé dans un gouffre, un trou, un vide et n'arrête pas de se lamenter. La voix est tantôt hurlée, tantôt parlée. Les guitares exprimant ce sentiment de dérivation totale propre au black dépressif et encore plus...
Écoutez "A last Lament" et partez... dans les méandres du désespoir.
Vous savez, on se croirait dans un de ces cauchemars où on n'arrête pas de pleurer, tout est flou, plus de lumière et on s'apprête à prendre ce six coups qui nous est si familier, on se le rentre dans la gorge bien profond et pannnnnnnnnnnnnnnnnnn...........................................
Vous vous réveillez en sueur, ce n'étais qu'un cauchemar voyons, ne vous inquiétez pas. Un cauchemar aux couleurs verdâtres immondes. On remarquera aussi que toutes les chansons durent environ 7 minutes, belle synchronisation !
Attention cet album est bien beau derrière sa façade aux cris infâmes, derrière ses lamentations mais il peut vous entraînez loin, très loin.
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