Bloodletting est un album Live« This is not the new Severe Torture album » (c’est ce qui est écrit dans le livret) enregistré au Danemark a Aarhus le 1 mai 2004.
Je ne suis pas spécialement fans de « Live Cd» et ici c’est plus pour l’attrait du groupe qui m’a poussé à acheter ce cd. Alors qu’est ce qu’il en est ? Et bien ce sont : neuf titres tirés des précédents albums, une reprise et leur première démo, qui sont au programme.
Les titres à première vue sont bien sélectionnés, et s’enchaînent assez bien. A La première écoute ce qui frappe c’est le son, un son très très correct, mais en l’absence de public ou que l’on entend que sur la fin très légèrement pour féliciter le groupe. Pour le reste c’est du Severe Torture pur et dur très bien rendu, il est vrai que le groupe en live doit bien assurer.
La chanson reprise n’est autre que Pestilence « Lost souls » un autre grand groupe, originaire du même pays que Severe, la Hollande. A la surprise générale, la voix est bien différente, accoutumé a entendre les growls de Dennis, ici, plus audible et moins gras, la chanson est bien rendu certes un poil plus rapide que l’original.
Nous voilà arrivé a la dernière partie de l’album qui n’est donc que leur première démo de 1998 « Baptized in Virginal Liquid » introuvable aujourd’hui. A vrai dire je ne sais pas quoi penser si c’est le groupe qui a voulu par soucis pour ses fans mettre a disposition leur première démo, car soit disant beaucoup de personnes seraient intéressés, ou bien est ce une idée du label histoire de faire plus de ventes ? Ou bien encore de pouvoir terminer leur contrat qui les liait avec Severe.. ?
Bref, pour ma part cet album s’adresse exclusivement aux fans, consacré exclusivement pour eux. Mais aussi pour remettre au goût du jour le nom de Severe Torture puisque le dernier album date déjà d’il y a plus de trois ans, et surtout car le prochain album est en gestation et devrait voir le jour en fin d’année. Néanmoins le cd reste de très bonne qualité, pour un live, bien brutal qui confirme leur statut, la reprise est un bel hommage et une pochette certes sanglante mais plus « clean » que ses prédécesseurs.
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