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Loss, ou comment faire une pochette totalement dépressive, choisir des titres de chansons bien bien « sick » et une musique en adéquation avec tout cela !
Voici la première démo de ce groupe venu tout droit du Tennessee, réalisée initialement en 2004 et hébergée chez Weird truth. Et voici la réédition de cette fameuse démo toujours avec sa pochette très explicite avec en prime 2 titres live dont une reprise de Katatonia.
Hop, on commence par l’intro, « Coffin nails (intromancy) », une minute cinquante de larsens et d’ambiances très glauques. Bref une bonne petite piste pour se mettre en bouche et qui annonce bien la suite.
La seconde, « Conceptual funeralism unto the final art (of being) », nous arrive comme une chape de plomb, des riffs dépressifs, un rythme lent et mortuaire. On remarque de suite la similitude avec la musique de Mournful Congregation, ça saute pas non plus aux yeux mais si il y a bien un groupe qui nous vient en tête c’est bien celui-ci. Des lignes harmoniques négatives, mélancoliques avec par dessus une très bonne voix death, rien à dire, on a à faire ici à du très très bon funeral doom voir Death doom (le tempo étant à mi chemin des deux univers).
La dernière, qui arrive vite ma fois, « Cut-up, depressed and alone », ouahou quel beau titre pour une chanson aussi dépressive et sinistre! On croyait avoir atteint le summum de la dépression avec la piste précédente mais là on culmine je pense. Le groupe allant plus loin dans la dépression, la mélancolie et la lenteur. On a l’impression d’avancer dans le désert, peine perdue.. Le pire dans tout ça, c’est qua le musique n’a rien d’exceptionnelle en soi, d’une simplicité rarement vu et pourtant arrive à vous faire perdre dans les méandres de la dépression engagés par ce groupe. Tout cela encore dans un mélange de Mournful, d’Ataraxie même.
Les titres lives suivants sont plus là pour la déco je pense, histoire de mettre quelque chose pour la réédition, mais restants tout de même assez sympathiques mais fort dispensables !
Bref, on pourra aussi chipoter sur la faible durée de ce CD (18 minutes pour 3 chansons si on ne compte pas les 2 titres lives), on attend avec trèèèès grande impatience l’album prévu pour cette année et je ne dirai qu’une chose :
Life without hope….Death without reason (titre désespéré pour musique désespérée)
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