Leur première démo, rééditée en 1999, avec un meilleur son, sous le label Osmose Productions. Elle est connue, entre autre, pour sa célèbre, et très controversée, pochette censurée, dans certains endroits du globe lors de sa sortie en 1991, pour son visuel très « rentre-dedans ». Depuis elle a été imprimée sur de nombreux t-shirt et sweat, comme quoi les mentalités changent. Bref, passons.
Cette pochette illustre à merveille l’intro, qui n’est rien d’autre qu’un extrait de « l’Exorciste ». Celui où la gamine, en tête à tête avec sa mère, se masturbe avec un crucifix et lui demandes de la lécher, si mes souvenirs sont exacts.
Avec une intro comme celle-là, Marduk nous prévient qu’il faut s’attendre à de pures compos blasphématoires et non à des chants Grégoriens.
En effet, dès le deuxième titre, on se rend compte qu’une atmosphère de haine s’est installée et que la brutalité, bien connue chez les suédois, est légitime. La légère réverbe vocale amène de la profondeur aux titres renforçant des guitares lourdes et malsaines et une batterie qui nous offre un éventail d’émotions en alternant des rythmes lents et rapides. Au final l’ensemble rend trois morceaux de grande qualité qui jouent entre rage, brutalité, haine, noirceur abyssale et j’en passe. Cette démo se termine sur une instrumentale très (comment dire ?)… envoûtante.
Ce que nous propose Marduk est très sombre et bien arrangé, nous offrant des pointes de death dans un black technique et carré.
Pour ceux qui ont, comme moi, la version rééditée vous avez pu observer trois bonus tracks. « Dark Endless », que l’on ne présente plus, et deux reprises de Bathory ; « In conspiracy with Satan », de l’album « Bathory », et « Woman of dark desires », de « Under the sign of the Black Mark ». Ces deux titres sont magistralement interprétés gardant l’essence des versions originales.
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