Devourment nous vient du Texas. Jusqu'à présent surtout connu pour ses Cow-boys et son pétrole, il faudra désormais compter sur d’autres Cow-boys à partir de l’année 1999 (sortie de l’album) qui eux ne jouent pas du flingue, mais plutôt un Death Metal brutal et rapide.
Lourd est le premier mot qui me vient à l’esprit à l’écoute de cet album, suivi tout juste par gras. Après une première piste courte en guise d’intro (2 minutes 52 quand même) Postmortal Coprophagia commence, et autant le dire dès le début, les morceaux se ressemblent tous pour la plupart dans leur structure. Ici nous avons donc à faire à du brutal, une voix gutturale à souhait et incompréhensible, un blast non stop rapide (quelque fois trop même), des riffs basiques, lourds, et joués très rapidement, et enfin une basse… monstrueuse! (Ce qui rend l’ensemble très groovy et catchy).
L’inspiration principale des textes s’oriente vers le gore, comme la pochette pouvait le laisser supposer, notamment avec des titres comme «Festering Vomitous mass», « Choking On Bile», «Fucked To Death», etc...
On peut, à vrai dire, distinguer deux sortes de passages: les rapides, joués le plus vite possible, et les mid tempo avec un feeling très lourd.
Les titres sont longs d’une manière générale, oscillant pour la plupart autour des 5 minutes, voire 6. Ceci rend d'ailleurs l’album long à écouter au final, malgré ses 35 minutes. Il sera d’ailleurs dur d’en arriver à bout pour ceux qui n’ont pas l’habitude.
Devourment frappe fort pour un premier album (il sera réédité un an plus tard sous forme de best of comprenant donc «Molesting The Decapitated», leur première démo «Impaled» ainsi qu’un titre bonus du nom de «1.3.8»), se faisant ainsi un jolie place dans le Death Brutal, et leur valant les initiales de TXDM, pour Texas Death Metal.
La première écoute a de quoi vous décoiffer la figure, et à l’instar de la pochette il vous sera utile de vérifier que votre tête est encore bien accrochée à vos épaules à la fin.
Bref un bon album qui «débouche» les conduits auditifs.
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