Quatrième album de Dead Can Dance, "Within the realm of a dying sun" est un véritable bijou, dès le debut, on se sent comme happé par les nappes brumeuses, on attend l'envolée et elle arrive, aussi sur que la voix de Brendan perry, envoutante et lointaine nous parvient dans un susurement ou un cri, difficile a définir...je ne pense pas qu'on puisse écouter cet album et rester indemne :"In the wake of adversity" et "Xavier" sont de ces chansons qui marquent au fer rouge, qui sont indélebiles. Cette musique relève du sacré pour moi, et sa capacité a vous transporter hors de vous-même est toujours aussi présente , même après avoir beaucoup écouté cet album. Vient "Cantara" un morceau magique qui a eu sa renommée, où la voix de Lisa Gerrard excelle sur une instru presque "tribale". Sur le très ambient "Summoning of the Muse", la musique prend un coté presque sacré, avec ces choeurs, les cloches sonnent tristement sur les envolées lyriques des violons. Le très sombre "Persephone" ferme la marche funèbre : les nappes de violons batissent une route vers un nouvel horizon, où la désolation n'a d'égale que cet etat de grace.
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