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Chronique officielle  >  Otargos - Conqueror, conqueror... Destroyer
Otargos - Conqueror, conqueror... Destroyer

album Conqueror, conqueror... Destroyer
groupe Otargos
label Auto Production
année 2002
style black metal
lyrics indisponibles
site officiel  http://www.otargos.com



tracklist

01. Hordes
02. Demon's March
03. Unresurection
04. Unholy Father

auteur Krohlig
date  23-10-2005

6.5/10

C’est un black « raw » et « rentre-dedans » qu’Otargos nous offre avec « Conqueror, conqueror… Destroyer », sorti en 2002.
C’est la première et seule démo de la discographie des Girondins. La production est étonnamment bonne pour un premier enregistrement. On distingue bien tout les ingrédients, euh… instruments même si à mon goût la batterie est un peu trop en avant mais non moins matraquante. Ajoutez à cela une pincée de riffs destructeurs de la guitare épaulés par une basse présente mais pas trop, renforçant l’atmosphère d’une aura malsaine et pour finir saupoudrez de vocaux à la « Emperor Magus Caligula ». Laissez tourner dans votre platine environ dix-huit minutes et des poussières et vous obtenez votre galette « Otargos ».
Les influences sont diverses et difficiles à cerner car Otargos fait sa propre musique. Tout de même l’écoute de ce disque me rappelle quelque peu « Dark Funeral » pour les deux titres « Unresurection » et « Unholy Father », voire « Nargaroth » et les vocaux de Kanwulf sur le premier titre « Hordes » mais aussi quelques ambiances du « De Mysteriis Dom Sathanas » de « Mayhem » sur les roulements de batterie et certains riffs de basse. Le luxe d’Otargos est d’intégrer, à leur bébé satanique, une touche « Death » à la « Cannibal Corpse » notamment sur la fin du titre « Demon’s March ».

Je n’ai encore pas parlé de l’Artwork et pourtant il reflète magistralement le contenu musical : une explosion nucléaire en plein désert avec des têtes de morts ou plutôt des crânes humains dessinés par les fumées du traditionnel champignon radioactif accompagnant le souffle atomique. Cette illustration est bien sûr accompagnée du légitime logo d’Otargos et du titre de la démo pour une pochette relativement simple et directe, imprimée en noir et blanc et qui renforce le côté underground du produit.

En définitif, un bon produit de « raw » black metal à la française bien construit rappelant les rouleaux compresseurs suédois « Dark Funeral », si une influence majeure était à citer pour cette galette girondine. Malheureusement le CD est de trop courte durée, en effet quatre morceaux pour moins de vingt minutes de musique, et c’est pourquoi je baisse la note et leur attribue un six et demi sur dix.

note des visiteurs
nombre de vote(s) 1

7/10





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