Massif, religieux, mystique, tous ces adjectifs décrivent bien l'ambiance de ce premier album des Belges de Pantheïst. Un peu moins d'une heure de funeral doom cristallisé. "Ô solitude" est surprenant rien que par son coté innovant. Et l'auteur de cet album doit l'être : solitaire, pour nous transmettre de tels sentiments à travers ce premier chapitre.
L'utilisation d'orgues est très bien orchestrée et renforce cette ambiance de désolation. La voix, tantôt claire, tantôt criée, est très belle et vraiment très froide. On peut noter des pauses comme sur la chanson "Ô solitude" vers la troisième minute, tout au piano et chanté d'une voix émotive ou sur "Don't Mourn" avec l'utilisation de guitares acoustiques. Il y a aussi un coté assez planant sur cet album, sans doute du aux nappes de synthé qui donnent ce sentiment comme sur "Don't Mourn", amené tout doucement par des guitares. Le tempo quant à lui est très lent, hé oui c'est du funeral doom, mais on peut observer des accélérations comme sur la fin de "Time". Le final de cette chanson est majestueux, très rapide même, très entraînant. La quatrième piste est du même style et débute au piano mais on remarquera qu'il y a un deuxième chanteur, c'est Stijn Van Causter de Until Death Overtakes Me (entre autre, vu le nombre de groupe que cet homme a à son actif). Et nous finissons sur "Curse the mourning light", encore une bonne chanson, rythme lent, guitares mélodiques et chant desespéré !
Bon, encore une bonne galette que nous offre ce groupe qui est à mon humble avis très très prometteur. C'est Firebox qui a encore fait une bonne pioche !
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