Cet album est en quelque sorte le premier album de funeral doom que j'ai eu entre les mains. J'ai découvert ce groupe grâce au Mp3 disponible sur Doom-metal.com, cette piste s'appelait "Slip Away" et quelle chanson, c'est sans doute la meilleur du CD. Ce groupe est l'oeuvre de Stijn Van Causter, infatigable qui opère dans pas moins d'une quinzaine de groupes, ah j'adore ce genre de personnage qui sont à fond dans leur passion : la musique. Until death Overtakes Me est tiré des paroles d'une chanson de My Dying Bride que le monsieur vénère plus que tout. Et il s'avère que cet album est hébergé sous le label Firebox/Firedoom, un label prolifique qui a réussi à faire submerger un panel de groupes officiant dans le doom.
Commencant par le début, première chanson "Prélude to monolith", plus une intro je dirai, avec des orgues qui s'enchaînent, comme un avant-goût de ce qui va pouvoir nous arriver tout au long de cette aventure, d'ailleurs, il n'y a qu'a regarder les paroles : "Pain, Cold, Fear, Lost, Alone, Desolate, Suicide" et j'en passe et des meilleurs. La pochette, elle nous montre un gigantesque monolithe qui se dresse sur nous, c'est notre seul repère, tout autout, le néant, il n'y a qu'a regarder les images à l'intérieur, c'est le vide autour. La musique du groupe possède un coté très ambiant, des guitares omniprésentes, archi saturées comme si on étouffait. Un rythme, comme dire....euh.. plus fort que lent....encore plus fort....plus lent..... On peut entendre quelques cymbales parfois mais rien de bien méchant. Mais revenons à cette piste "Slip Away", un départ langoureux au piano ensuite au synthé et on à la chance d'avoir certaines pauses à certains moments mais ces pauses sont encore plus dures à supporter, nous cherchons des réponses à ces questions dans le noir. Et nous finissons par la Marche funèbre (du célèbre Frédéric Chopin) qui nous aspire dans les abîmes désespérés de ce monde décidément si funeste.
Cet album est un chef-d'oeuvre créé par un seul et unique artiste. A posséder !
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