Majesta Leprosus sort deux ans après un Black Millenium décrié par les plus vieux fans de Mütiilation, qui, rappellont le, déverse son black depuis 1991. L'artwork est habituel, la tête de Meyhna’ch, le logo du groupe, le tout en noir et blanc et les lyrics sont, quant à eux, axés sur le satanisme et le nihilisme.
L'album débute donc par une légère montée en puissance de distorsions de guitare couplés avec un sample malsain puis vient le premier riff de "Tormenting My Night". D'abord lent puis de plus en plus accéléré, la boîte à rythme martèle à tout va et le chant s'intègre à l'ambiance malsaine qui ressort de tout çà.
Vient ensuite "Destroy Your Life For Satan" (déjà présent sur une démo éponyme de 2001), plus lourd et linéaire de par son riff principal et son refrain lobotomisant.
Puis, la suite s'enchaîne, "Biterness Bloodred" aux riffs accrocheurs et qui remet l'album sur le rythme de "Tormenting My Night". "Majestas Leprosus", après une introduction lente, finit sur un rythme plus accrocheur. Le reste des pistes suit ensuite la même composition, cependant chaqu'une d'elles recèle de riffs envoûtants.
Au final, l'album peut paraître répétitif et n'a certes pas révolutionné le genre cependant la voix de Meyhna'ch transmet des émotions particulières et permet à Majesta Leprosus d'être plus qu'un album supplémentaire dans la discographie de Mütiilation.
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