Voici le premier album du groupe, l’album a lui seul porte bien son nom, de ces ruines détruites, ne ressorte que onze chansons toutes n’évoquant qu’une même ambiance glaciale : celle de l’après bataille, ici il n’existe plus rien.
Musique post-apocalyptique, récit d’une aventure qui a mal tourné, le sol est tout juste chaud, le vent et la poussière ne sont qu’une partie des restes et vous bien sûr au beau milieu de tout ça.
Ici les chansons arrivent parfaitement a vous transmettre ces émotions de vide, de solitude, ces visions froides et ambigus. Aidé par un clavier harmonieux, des percussions sonnant le rythme de la mort, quelques passages de voix féminines rendant un côté plus atmosphérique, ainsi que différents bruitages industriels glauques et étranges sorte de bouton pour essayer de rallumer ce monde.
Le paysage n’est que désolation et déchéance, de ce qui fût, voila la réalité.
Les morceaux s’enchaînent assez bien et ne sont point répétitifs, une certaine tristesse et solitude s’installe au fur et a mesure de l’album, et c’est sans déplaire que la fin de l’album met un point d’honneur a votre existence.
Influencé par un certain proche voisin du label, Raison d’Etre, Desiderii Marginis nous offre ici un très bel album et espérons-le, une bonne carrière, à suivre de près.
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