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A l'instar de nombreux groupes avant eux, nos deux compères se sont inspirés de l'univers créé par Tolkien, mais là où d'autres se contentent de piquer deux ou trois noms dans le bouquin, ils vont beaucoup plus loin en mettant carrément en musique ce monde fantastique.
Laissez vous donc conter l'histoire de la Terre du Milieu, entrez dans un monde peuplé de magiciens, d'orcs et d'autres créatures fantastiques, parcourez des champs de bataille jonchés des cadavres des braves et de leurs adversaires tombés au combat. Summoning est une véritable invitation au voyage onirique, et le style a beacoup évolué depuis le black classique des débuts. La musique est très contemplative et évoque de vastes paysages, le tout dans une ambiance médiévale à souhait: on s'y croirait presque, tant les autrichiens ont réussi le tour de force de donner vie à une monde imaginaire et à nous plonger en quasi transe. Arrivé à la fin du CD on se surprend même à revenir à la réalité, après un long voyage au fond de ses pensées.
L'album est riche en atmosphères heroic fantasy, baignant dans un mid tempo général et largement dominé par les claviers. Les guitares sont ici reléguées au second plan et jouent le rôle d'accompagnement du thème principal. Les mélodies sont belles à pleurer et vous marquent au fer rouge, leur simplicité les rendant réellement vibrantes et entêtantes.
La voix est toujours bien mixée et adopte encore une fois ce ton "chuchotant" si particulier et irremplaçable. En guest star on a meme droit sur The Glory Disappears à une apparition de Tania, la chanteuse de Die Verbanten Kinder Eva's (side project ambiant de Protector). Ce morceau est d'ailleurs une petite perle, un des grands moments de l'album.
Summoning poursuit donc son évolution musicale entamée avec Minas Morgul, délaissant peu à peu le Metal basique pour se rapprocher de quelque chose de plus "ambiant", à l'instar de l'album suivant...
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