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Chronique officielle  >  Zebarges - A Diary Of A Bargeman
Zebarges - A Diary Of A Bargeman

album A Diary Of A Bargeman
groupe Zebarges
label Auto Production
année 2003
style vlöbeurghhh metal
lyrics indisponibles



tracklist

1. Les mange merde
2. Necrofoot
3. Ausgebombt (Reprise de Sodom)
4. Sublimental
5. Le roi d'la picole (Live)
6. Macho Disco (Live)
7. Fils de pub (Live)

auteur Krohlig
date  27-05-2005

6/10

Sortie en 2003, « Diary of a Bargeman » n’est pas sans rappeler le titre d’un des premiers albums d’Ozzy Osbourne, « Diary of Madman ». Comme on le sait, Zebarges aime les jeux de mots et nous fait, par la même occasion, le plaisir de citer les références qui les ont bercés par le passé.
Sept titres pour un peu plus d’1/4 d’heure. Plus longue (Qui ? Ah… la démo !) que « De Troyes Rock City » mais encore un peu courte (la démo toujours !).
Donc oui je disais sept titres dont une reprise du groupe trash allemand, Sodom (que l’on ne présente plus), « Ausgebombt ». De l’anglais chanté avec l’accent allemand, ce n’est pas top mais de l’anglais chanté avec l’accent français… ce n’est, disons, pas pire mais… pas mieux. L’avantage quand c’est en français, c’est qu’on connaît déjà l’accent. Ecoutez et vous comprendrez (héhé) !
Donc pour poursuivre, trois nouveaux titres sur cette galette, « Les mange merde », qui comme « Pour que je vive » crache sur la société qui l’étouffe. Un texte haineux sur une musique étourdissante et agressive. « Necrofoot » qui raconte un match de football, plutôt original, dans un cimetière. Encore une fois Zebarges affirme son désaccord avec le monde qui l’entoure en parodiant le sport numéro 1, en France et dans la plupart des endroits du globe. Suit « Sublimental », un titre sombre, pas autant que « Prière », de la première démo, mais dans la même lignée, qui s’interroge sur la faculté à penser par soi-même et non d’être assisté par la société, usant de techniques de communication pour faire ancrer sa politique de consommation dans l’esprit de chacun, tel un message subliminal.
Vient ensuite trois titres lives, enregistrés lors d’un festival hardcore, « Le roi d’la picole » et « Macho Disco », disponible sur « De Troyes Rock City », et un inédit, jamais enregistré en studio, « Fils de pub », qui parle de lui même.
Quatre titres studio de bonne qualité or le son des lives n’est pas trop propre musicalement mais on ressent l’ambiance d’un concert tout au moins. Difficile d’accrocher à ces derniers titres même pour un fan du groupe ! Pour moi c’est le point négatif de cette auto-production qui pour le reste est bonne.





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